Plus de 90% des «conjoints d’expat» sont des femmes. Un statut pas toujours facile à vivre, qui impose de se réinventer.
travaille pas, je vis avec des conditions idylliques. Tout le monde me dit, c’est super, quelle chance ! Et pourtant… Je me sens mal, seule, je culpabilise je perds tous mes repères. Je ne suis pas malheureuse mais je ne suis pas heureuse non plus ! »
« le problème n’est pas tant la mobilité que la fréquence des déménagements et l’incertitude «
Pourquoi l’intégration d’une femme d’expatrié peut-elle être difficile ?
La culpabilité, la solitude, la perte de repères, le « mal du pays » (manque des proches), un sentiment d’inutilité et déstabilisation, une incertitude anxieuse quant à l’après, au retour, sont un « Gloubi-Boulga » émotionnel.
J’observe plusieurs causes :
- Bon nombre de femmes d’expatriés ont une activité professionnelle dans leur pays d’origine et deviennent soudainement femmes au foyer.
- Le changement de paradigme (culture, religion, climat, rythme,…) déstabilise le système interne comme une perte de repère
- Des tensions au sein de la famille et du couple se font sentir. Un temps est nécessaire pour que chaque membre de la famille prenne ses marques.
Des pistes de solution ?
Avant de partir…
C’est tout d’abord, une décision de couple qui se prépare.
Un coaching pour la personne qui va prendre ses nouvelles fonctions à l’étranger et un accompagnement centré pour le conjoint sur la sphère émotionnelle, les doutes, …
Sur place
- Avoir une activité plutôt qu’un emploi salarié à tout prix
- Fréquenter d’autres expatriés peut enrichir votre expérience personnelle et favoriser l’adaptation au pays d’accueil.
- Etre dans l’action, faire du « choux gras » de la situation : faire du sport, découvrir une nouvelle culture, façon de vivre sans comparer, créer son entreprise, se former, …
Au retour
Il y a comme une déconnection du monde réel. L’idée est de reprendre ses marques, se réacclimater en allant par étape, pas à pas pour accepter cette rupture et passer à l’action !
Plus on ira contre, plus on va résister à ce changement et persister dans une « bouillasse émotionnelle qui tourbillonne sans cesse dans la tête ».
Le Cabinet C Bonnard vous accompagne lors de séances en visio. Vous avez ainsi un SAS pour parler, évacuer l’émotionnel, vous remettre en mouvement et contacter vos ressources pour mieux vivre la situation.
Parlons-en ! A votre écoute, en visio ou au cabinet.